Un voyage à Djibouti, petit pays de la Corne de l’Afrique, transporte dans une multitude de paysages époustouflants et de merveilles géologiques. Les cheminées de calcaire et les fumerolles du lac Abbé nous plongent dans un décor lunaire, féérique au coucher du soleil, où seuls quelques bergers osent s’engager. Plus à l’est, la couleur bleu-vert du lac Assal contraste avec la blancheur de la banquise de sel qui le borde et le noir du paysage volcanique qui l’entoure. C’est le territoire des nomades Afars accompagnés de leurs dromadaires qui continuent à exploiter cet or blanc avec l’Éthiopie. Au nord, grandiose et assez méconnue, la dépression des Allols composée de lacs salés, petits marécages, sources d’eau chaude, failles et roches de lave noire, n’est pas si inhospitalière. Elle abrite également une oasis de palmiers doums où nomades et animaux sauvages cohabitent.
Côté mer, Djibouti n’a rien à envier à d’autres destinations balnéaires. La grande plage fin dite des Sables Blancs, au nord du golfe de Tadjourah, est un site propice à la détente et à la quiétude. Les fonds marins du golfe possèdent de nombreux récifs coralliens et donnent la possibilité d’observer en hiver les requins-baleines, attirés dans ses eaux chaudes par la multitude de plancton qui s’y trouve.
Un circuit à Djibouti, c’est également une rencontre avec les habitants et une découverte de la culture Afar, en dormant dans les daboïtas ou toukouls, leurs habitats traditionnels, et en partageant leur quotidien. C’est aussi partir sur les traces des écrivains-voyageurs : Arthur Rimbaud, Henry de Monfreid, Hugo Pratt ou Joseph Kessel, à Djibouti, Tadjourah et Obock.